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Auteur : Valérie | Date : 10/10/2009

Cytomégalovirus - CMV

Cytomégalovirus

Le cytomégalovirus (CMV) est un virus le plus souvent totalement anodin. Il n’est grave que chez certains patients aux défenses immunitaires faibles, et pour le foetus.

Si une femme enceinte contracte pour la première fois la maladie (on parle de primo infection) au cours de sa grossesse, il est possible (30 à 40% de risque) que le virus passe la barrière placentaire, et que le foetus soit touché. Dans ce cas, les atteintes pour le foetus sont variables. Il peut n’avoir aucune séquelle ou au contraire des atteintes neurologiques plus ou moins importantes, une surdité, des atteintes hépatiques ou digestives, un retard de croissance… il n’est pas possible de prévoir l’importance des séquelles sur le foetus lors d’une contamination maternelle.

Diagnostic du CMV

Il n’est pas toujours facile de détecter une atteinte par le cytomégalovirus. Le suivi du statut immunologique n’est pas systémique au cours de la grossesse (seules la Belgique et l’Italie font un dépistage systématique). De plus certaines femmes sont contaminées sans aucun symptôme (symptôme grippal ou fièvre prolongée permettent parfois de s’en rendre compte, mais 80% des cas sont asymtomatiques.

La contamination du foetus risque donc de n’être constatée que lors de l’observation des séquelles au cours d’un contrôle échographique.

Conséquences du cytomégalovirus

Il n’est pas possible de soigner un CMV, ni d’intervenir pour empêcher ou limiter les séquelles foetales. On ne peut que les constater à l’échographie, et suivant la gravité des séquelles identifiées pour l’enfant, une IMG peut être conseillée par l’équipe médicale.

Il est possible qu’une séquelle ne soit visible à l’échographie, et que l’enfant né souffre de surdité. Le risque de retard mental sans autre séquelle détectée à l’échographie est rare.

Comment s’en protéger

Pas de vaccin, ni de moyen de prévention, ni de traitement. Seule une très bonne hygiène peut permettre d’éviter la contamination, en particulier pour les personnes en contact avec de jeunes enfants et les mamans qui ont d’autres enfants de moins de 4 ans.

Il est conseillé de bien se laver les mains régulièrement (en particulier après les changes, d’utiliser des gants), éviter les contacts avec la salive, les larmes, les sécrétions nasales… des enfants (pas de bisou sur la bouche, on n’utilise pas la même cuillère, on ne nettoie pas la tétine de l’enfant en la mettant dans sa bouche…).

Crédit photo : Wikipedia
Article rédigé par Karine B.
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