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Auteur : Valérie | Date : 10/10/2009

La présence du père pendant une césarienne

césarienne

Lors d’un accouchement par voie basse, le père, ou une autre personne accompagnant la mère, peut généralement être présente. Lors d’une césarienne, cette possibilité est souvent remise en question.

Pourtant ce n’est pas une généralité, et certaines maternités, certaines équipes médicales, acceptent le père (ou un autre accompagnant) lors des césariennes programmées, mais aussi lors des césariennes en cours de travail (généralement seulement s’il n’y a pas d’urgence pour la mère ou l’enfant). Certaines maternités acceptent même le père lorsque la mère est césarisée sous anesthésie générale, afin qu’il soit le témoin de la naissance de l’enfant.

Il y a donc une grande disparité de pratique, et si les parents souhaitent que le père ou une autre personne assiste à la césarienne, il faut prévoir d’en discuter rapidement avec la maternité pour connaitre leurs pratiques, et essayer de les faire évoluer si nécessaire.

Pourquoi certaines équipes médicales refusent-elles la présence d’un accompagnant ? Quels arguments pour les faire changer d’avis ?

L’aseptie : c’est souvent le premier argument de l’équipe médicale. En effet le père ne sait pas comment se comporter au bloc, et pourrait toucher des objets qui ont été stérilisés. En pratique, le père est généralement installé près de la tête de la future mère, et n’a pas accès au matériel médical.

La crainte du malaise : l’accompagnant impressionné par la césarienne, stressé de se trouver dans cet environnement, peut faire un malaise. Dans ce cas l’équipe médicale ne souhaite pas devoir s’occuper d’une autre personne alors que la priorité doit rester la mère et l’enfant. En pratique, l’accompagnant étant près de la tête de la mère, il ne voit rien de l’opération. Et s’il craint le malaise, il a toujours la possibilité de sortir. Je ne sais pas si les maternités qui autorisent la présence du père pendant la césarienne constatent beaucoup de malaises lors de l’intervention.

Complication : lors d’une césarienne le risque de complication est plus important que lors d’une voie basse. Les actions à mettre en place lors d’une complication grave sont parfois impressionnantes, et ne peuvent généralement pas être expliquées au fur et à mesure lorsqu’il y a une urgence vitale pour la mère ou l’enfant. Mais le risque n’est jamais nul, et une complication peut aussi se produire lors d’un accouchement par voie basse.

Le manque de place : certains blocs sont réellement trop petits pour accueillir un accompagnant, et dans ce cas il est quasiment impossible de négocier une présence supplémentaire. Mais dans ce cas, il peut être utile de s’assurer qu’il n’y a pas d’autre présence non indispensable (étudiant…).

Article rédigé par Karine B.
Source photo : Wikipedia


    

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